Innovation libre et développement économique délocalisé : le cas d’Aquinetic

François Pellegrini et Jean-Christope Elineau illustrent avec l’exemple du pôle Aquinetic la genèse et le développement d’une initiative régionale d’innovation libre qui produit des résultats dans le logiciel et la fabrication industrielle. Ou comment développer le tissu économique local avec des ressources mutualisées.

Cet article est issu du livre Open models for sustainability

1  L’innovation libre, conséquence de la révolution numérique

Le modèle du logiciel libre et, plus largement, des technologies libres, est l’un des principaux exemples de modèle ouvert de création de valeur dans le secteur de l’industrie.

Les anciens mécanismes de transaction, tels que brevets et contrats, ont été conçus pour une économie de la rareté. Il sont caractérisés par des coûts élevés, tant en termes de ressources à mobiliser (juristes, avocats, etc.) que de temps nécessaire à la réalisation de ces transactions. Ce surcoût n’est pas pénalisant lorsque les biens objets des transactions sont eux-mêmes coûteux et longs à produire. Or, ce n’est plus le cas pour les biens informationnels.

La révolution numérique a fait entrer la société dans une économie de l’abondance informationnelle. Internet, en abolissant les distances et en permettant de copier tout bien informationnel à coût marginal nul, a annulé le coût technique de transaction, rendant possible la création de biens communs informationnels par l’agrégation de valeur ajoutée micro-créée par la « multitude »[2]. Grâce à la suppression des coûts techniques d’entrée, l’innovation peut être multiple, protéiforme, incontrôlable. Dans ce nouvel environnement, pour maximiser leur fonction économique, les acteurs doivent changer de paradigme : il s’agit pour eux de mutualiser les coûts entre acteurs ayant les mêmes intérêts, et de centrer leur activité sur leurs éléments différenciants et leur valeur ajoutée propre.

Les licences libres sont une innovation juridique qui permet d’annuler le coût juridique de transaction. Toute personne souhaitant bénéficier de la valeur contenue dans l’écosystème d’un projet libre n’a comme seule obligation que de se conformer aux termes de sa licence, cette acceptation ne nécessitant aucune interaction avec les ayants droit des biens considérés. La licence organise la manière dont la valeur ajoutée que cette personne produira sera à son tour valorisée, lorsque la personne souhaitera la redistribuer à des tiers.

Dans le monde du logiciel, le terme « open », censé évoquer l’idée de liberté, a été dévoyé à de multiples reprises, utilisé comme appât par des entreprises dont la liberté de choix du client constitue la moindre des préoccupations. Cette ambigüité existe également dans le terme d’« innovation ouverte », par lequel certaines entreprises peuvent désigner le fait d’externaliser une partie de leur effort de R&D. Faute d’une répartition équitable de la valeur produite, c’est-à-dire d’une gouvernance adaptée, cette approche peut parfois s’apparenter à du travail non rémunéré, au seul profit de l’entreprise. C’est pourquoi, dans les domaines régis par les licences libres, notre préférence va également au terme d’« innovation libre », moins susceptible de dévoiement.

Par nature, les modèles libres tendent à la frugalité, à l’efficacité et à la soutenabilité économique. L’annulation des coûts de transaction bénéficie directement aux parties prenantes, mais aussi indirectement à la société dans son ensemble, par l’accroissement du pas de l’innovation et la liberté de mise à disposition. La mutualisation minimise les ressources dépensées par chaque contributeur et usager pour disposer des biens ainsi créés, et accroît la pérennité des solutions produites, celles-ci n’étant pas sous la coupe d’un unique acteur. En cas de disparition de l’éditeur-architecte d’un projet, ou de sa défaillance à le piloter efficacement, le projet peut être repris et perpétué par d’autres, qui réalisent un « fork » 1 sans avoir besoin de repartir de zéro. Grâce aux réseaux numériques, les communautés de projet ne nécessitent plus de rassembler dans un lieu centralisé les forces nécessaires à leur avancement, ce qui est écologiquement coûteux. Cela rend possible le maintien sur les territoires d’activités économiques déconcentrées moins impactantes pour l’environnement, pour autant que le coût énergétique des réseaux numériques soit maîtrisé. Le modèle réticulaire, pair-à-pair, défie le modèle centralisé.

2  Une dynamique régionale forte

L’Aquitaine constitue, depuis plusieurs décennies, un territoire propice au développement des logiciels libres. Le campus universitaire de Bordeaux a été, en 1981, le premier site français connecté à Internet, ce qui a mis très tôt les universitaires bordelais en contact avec les communautés académiques internationales de développeurs de logiciels libres. L’accès au code source étant un avantage pédagogique certain vis-à-vis des logiciels privatifs, tout comme la possibilité pour les étudiants de les installer librement et sans frais sur leurs propres ordinateurs, les logiciels libres ont très vite été adoptés au sein des environnements de travail des filières de formation en informatique du site bordelais. C’est ainsi que des générations d’étudiants ont été formés nativement à leur usage et se sont familiarisés avec les principes économiques qui sous-tendent la création logicielle libre.

Ces étudiants, une fois entrés dans la vie active, ont à leur tour popularisé les logiciels libres en entreprise, y compris en créant leurs propres sociétés, « sociétés de service en logiciel libre » (SSLL) ultérieurement renommées, de façon plus générale, « entreprises numériques libres » (ENL). C’est également en Aquitaine que naquit en 2003 ProLibre, la première association professionnelle régionale des prestataires de services en logiciels libres. À la même période, en juillet 2000, furent créées à l’ENSEIRB-MATMÉCA et à l’université de Bordeaux les premières Rencontres mondiales du logiciel libre (RMLL), avec un très fort soutien du Conseil régional.

Pour autant, au début des années 2010, en dépit de ces efforts de structuration, les acteurs impliqués dans l’écosystème des technologies libres sur le territoire aquitain étaient encore très isolés, parce qu’animés de motivations à court terme différentes 2 . Or, l’efficacité du processus d’innovation libre suppose qu’en dehors des entreprises proprement dites, existe un écosystème de contributeurs à même de participer à la production de valeur[34]. C’est suite au constat du manque de communication entre ces d’acteurs qu’apparut la nécessité, à l’issue des RMLL 2008 de Mont-de-Marsan, de créer une entité à même de servir de catalyseur entre eux, dédiée à la promotion régionale des modèles d’innovation libre et de l’entrepreneuriat autour des technologies libres.

3  Cinq catégories d’acteurs à fédérer

Cinq catégories d’acteurs contribuent, chacun à leur manière, à l’essor du libre sur un territoire.

Les communautés d’activistes, majoritairement constituées en associations, servent non seulement de lieux d’entraide entre leurs membres, mais animent également leurs territoires d’implantation 3 par des actions de promotion du libre auprès du grand public. Ils constituent un vivier de compétences et de main d’œuvre dans des domaines variés, tels que la traduction d’interfaces utilisateurs et/ou de manuels, le test de logiciels, voire le développement de nouvelles fonctionnalités destinées à satisfaire un besoin identifié localement.

Les entreprises structurent, de façon formelle, l’activité des personnes ayant décidé de vivre, au moins partiellement, de leur art. La création de valeur y est donc monétisée, selon divers modèles économiques tels que ceux d’éditeur et/ou de prestataire de service (ce dernier contribuant en fait peu à la production de nouveau logiciel, et donc à la capitalisation de valeur dans l’écosystème).

Les établissements d’enseignement supérieur tirent, comme on l’a vu, un bénéfice avéré de l’existence des logiciels libres. Ils sont également, à travers la force de travail de leurs étudiants et stagiaires, une source de valeur très importante pour l’écosystème, qui n’est pas encore suffisamment mobilisée.

Les instituts de recherche produisent de plus en plus de logiciels, que ce soit en tant qu’outils nécessaires à leurs recherches, mais aussi en tant que résultats de celles-ci. De plus en plus d’articles de recherche sont centrés sur les résultats produits par des logiciels, ce qui pose un problème de reproductibilité scientifique dès le moment où la communauté scientifique n’a pas accès auxdits logiciels pour attester de façon indépendante des résultats annoncés. La diffusion des logiciels sous licences libres est donc une façon tant de maximiser la diffusion de la valeur produite par l’argent du contribuable dans les instituts de recherche publics, que de garantir le fonctionnement de la recherche 4 .

Enfin, les collectivités locales jouent un double rôle. Par les subventions et financements qu’elles accordent, elles peuvent orienter l’activité de recherche et développement, et peuvent favoriser l’émergence de technologies et/ou de produits nouveaux. Également, en tant qu’utilisatrices de technologies numériques, elles jouent un rôle, souvent minimisé mais en fait prépondérant, de prescripteurs d’usage. En effet, tant les entreprises que les citoyens interagissent avec l’administration. L’obligation d’utiliser tel ou tel format de données lorsqu’on interagit avec l’administration est donc un enjeu commercial majeur, lorsque ces formats sont fermés et privatifs, sous le contrôle d’une entreprise en situation de rente.

Le Pôle Aquinetic a donc été conçu, sur le territoire propice que constituait l’Aquitaine, dans le but de fédérer ces cinq catégories d’acteurs qui, bien qu’impliqués à divers titres dans le logiciel libre, interagissaient peu, et d’amener un certain nombre de porteurs de projets vers l’entrepreneuriat, source de valeur pour les territoires.

4  Aquinetic, un projet territorial inséré dans une vision globale

Le principe fondateur d’Aquinetic consiste à tirer parti du modèle d’innovation libre pour créer et développer des emplois à haute valeur ajoutée de façon déconcentrée. Là où l’industrie de production de masse vise à satisfaire des besoins standardisés et, une fois ceux-ci définis, mise sur la délocalisation de grandes unités de production vers des pays à bas niveaux sociaux pour générer de la marge sur ces produits, les technologies libres permettent à toute personne ayant un besoin spécifique de construire, par agrégation de briques préexistantes, la solution à son problème. S’il existe ailleurs des personnes aux besoins similaires, la solution peut être répliquée et adaptée pour devenir un produit valorisable, que ce soit de façon monétaire ou bien grâce à des partenariats avec des contributeurs potentiellement en situation de coopétition. Là où les modèles industriels classiques opposent le « techno push » (fourniture de solutions techniques potentiellement inadéquates au marché) et le « market pull » (demande par le marché de produits répondant à leurs besoins), les modèles d’innovation libre permettent le « techno pull » (adoption de technologies élaborées pour résoudre des problèmes voisins) et le « market push » (diffusion d’un produit, d’un marché de niche à un autre, par capillarité et adaptation de l’usage).

Le modèle retenu par l’équipe fondatrice 5 a été celui des Pôles de compétitivité. Ceux-ci, créés et soutenus par l’État depuis 2005, ont pour but de favoriser la création d’écosystèmes spécialisés, mêlant instituts de recherche, d’enseignement supérieur et entreprises de haute technologie, sur des territoires donnés. Ils permettent d’accéder à des subventions dédiées, à travers le Fonds unique interministériel (FUI), aux projets labellisés par les comités d’évaluation associés à chaque pôle.

Le Pôle Aquinetic a été créé sous la forme d’une association « loi 1901 » dont l’objectif est « l’émergence, le portage, la reconnaissance, la promotion et le développement d’un pôle régional de compétences scientifiques, techniques, et industrielles pour l’innovation ouverte et libre ainsi que pour les technologies libres ». Alors que le logiciel libre est mondial par essence, il a été décidé de restreindre le périmètre d’action d’Aquinetic au cadre régional, pour plusieurs raisons.

La première tient au modèle que cherche à promouvoir Aquinetic, à savoir la capacité de maintenir et de développer des emplois à haute valeur ajoutée en tous types de milieux : urbain, rurbain mais aussi rural. L’Aquitaine, de par sa diversité, constitue le terrain idéal pour cela. Un territoire plus petit n’aurait pas nécessairement eu l’hétérogénéité suffisante, et point n’était besoin de viser plus grand.

En effet, la deuxième raison est celle de la capacité de déplacement des acteurs. Tout comme les RMLL ont été conçues comme un lieu de rencontre physique entre acteurs qui, sans cela, n’interagissent qu’à travers le filtre des réseaux numériques, le but d’Aquinetic est de permettre les rencontres et échanges informels 6 , à la manière des pôles de compétitivité, ce qui ne peut être mis en œuvre de façon souple et peu coûteuse qu’au plus à l’échelle régionale 7 .

En troisième lieu, le soutien affiché du Conseil régional au logiciel libre, par la nomination d’un chargé de mission dédié au sein de la Délégation aux usages du numérique (DTIC), permettait un meilleur accès des projets labellisés par le Pôle Aquinetic aux financement régionaux, à l’image (mais à une bien moindre échelle) de l’accès au FUI permis par les pôles de compétitivité.

5  Structure et fonctionnement d’Aquinetic

Le Pôle Aquinetic, comme toute association, possède un CA et d’un bureau. Cependant, son organe opérationnel est le Comité d’orientation scientifique et stratégique (COSS), constitué de représentants des cinq catégories d’acteurs décrits plus haut : communautés d’activistes, entreprises, établissements d’enseignement supérieur, instituts de recherche et collectivités locales. Le rôle du COSS est de labelliser les projets, donnant ainsi aux porteurs de projets accès aux ressources de l’association : conseils gracieux de la part des membres du COSS, plate-formes d’hébergement et de développement logiciel (appelées PILA), actions de communication régionales, nationales et internationales autour des projets, etc. Le COSS peut s’auto-saisir de toute question relevant des missions de l’association, et en débattre de façon interne ou avec le CA et le bureau.

Depuis la création effective d’Aquinetic en janvier 2009, plus de 30 projets ont été instruits par le COSS. Ils ont donné lieu à la création et/ou à l’accélération d’entreprises installées sur le territoire aquitain, avec des succès majeurs tels que Shinken Solutions (supervision de réseaux, première ENL lauréate nationale du concours BPI i-LAB dans la catégorie « émergence »), Ekylibre (gestion intégrée d’exploitations agricoles) ou Mapotempo (optimisation de tournées de livraison locales).

À la différences des modèles économiques privatifs, basés sur la rente, les modèles économiques des ENL sont bien plus délicats à définir, l’entreprise devant mettre en œuvre une gouvernance de projet lui permettant de conserver un avantage compétitif sur ses concurrents directs[3]. Le travail effectué par le COSS auprès des porteurs de projets ayant très souvent porté sur l’accompagnement à la définition du modèle économique de leur entreprise, il est apparu nécessaire de rationaliser cette étape en la structurant de façon formelle. C’est pour cela qu’Aquinetic, en partenariat avec la pépinière d’entreprises Bordeaux Unitec, a ouvert à Pessac en 2014 « La Banquiz », premier accélérateur français (et apparemment européen) d’ENL. La Banquiz accueille tous les six mois une promotion de trois à quatre entreprises, autour d’un programme décliné en cinq thématiques : introduction à l’écosystème des technologies libres en Aquitaine, introduction aux modèles économiques du libre, définition de la stratégie de l’entreprise, établissement d’un prévisionnel financier, gestion et pilotage[1]. Devant le succès rencontré, une deuxième Banquiz a été ouverte en début d’année 2016 à Pau, sur le site Hélioparc, conformément au principe que les entreprises doivent autant que possible rester sur le territoire qui leur a donné naissance.

La mission d’Aquinetic est d’assister les porteurs de projets. Cependant, en deux occasions, l’association s’est elle-même trouvée investie du rôle de porteur de projet : une première fois dans le cas du projet Alliage d’environnement de service à la personne à base de technologies libres, et une deuxième fois dans le cas du projet Ampool de véhicule électrique connecté. Dans les deux cas, il s’agissait de se servir du projet comme catalyseur pour fédérer un écosystème régional d’entreprises : la première fois dans le secteur de la domotique, et la deuxième fois dans le domaine de la mobilité douce.

6  Ampool : un exemple d’innovation libre au service des territoires

La mobilité est une question cruciale pour la soutenabilité de l’activité humaine dans les territoires. Alors que la pression environnementale se fait plus forte, la desserte locale des territoires devient un enjeu économique et d’aménagement qui nécessite de repenser les modes et moyens de déplacement.

Afin de stimuler la réflexion autour de cette thématique, Aquinetic a décidé, en septembre 2014, de lancer le projet Ampool. L’idée de ce projet provient d’une rencontre, en juin 2014 à Futur en Seine, entre l’équipe du Pôle Aquinetic et celle d’OSVehicle, concepteur de la plate-forme automobile libre TABBY EVO. Le projet Ampool d’une voiture électrique connectée en matériel et logiciel libre, conçue et développée en Aquitaine sur la base de la plate-forme TABBY EVO, a été envisagé par Aquinetic comme le catalyseur idéal pour fédérer un nouvel écosystème d’entreprises autour de technologies libres innovantes.

Le projet Ampool, qui a impliqué trois collectivités locales, sept écoles et universités ainsi que 17 entreprises, a conduit à la réalisation d’un prototype basé sur une technologie innovante de chassis-carosserie auto-porté en composites. Ce démonstrateur technologique, conçu et réalisé en à peine cinq mois, a démontré l’efficacité du modèle libre pour réaliser des objets et systèmes complexes. Pour autant, le passage à la phase industrielle est toujours problématique. En effet, l’industrialisation de ce projet suppose l’obtention de la « plaque constructeur » et l’homologation du véhicule, qui sont deux étapes coûteuses, qui représentent une barrière à l’entrée sur le marché importante, comme tout processus d’agrément (matériel médical, etc.), auquel les modèles libres sont moins préparés. Il est envisagé de réunir les acteurs les plus impliqués dans la constitution d’une SAS, destinée à cette industrialisation. Dans le même temps, les partenaires ont continué à réfléchir autour de la mobilité douce et d’un écosystème autour du véhicule, tel que « mobility hub » et applications d’aide à la mobilité.

7  Conclusion

Après cinq ans d’existence, Aquinetic semble remplir avec succès les missions pour lesquelles il a été créé. Pour autant, plusieurs questions restent en suspens.

La première concerne l’accès au capital. En dépit du fait que plusieurs ENL dépassent maintenant le milliard de dollars de chiffre d’affaires (RedHat, Docker), les investisseurs comprennent encore mal les modèles économiques de la création libre et hésitent à investir dans les ENL. Il est donc nécessaire d’effectuer un travail d’information et de sensibilisation dans leur direction, voire de les impliquer directement dans le fonctionnement du COSS.

La deuxième concerne l’élargissement régional. La fusion des anciennes régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes conduit à repenser le périmètre d’action d’Aquinetic. L’absence d’entités homologues dans les deux autres anciennes régions, autant qu’elle ouvre un nouveau territoire susceptible d’étendre notre modèle, par l’implication des ENL et des autres acteurs qui s’y trouvent, porte en elle un risque de dilution de l’action de l’association sur un plus vaste territoire.

Les années qui viennent, celles de la maturité, permettront de valider le passage à l’échelle de notre modèle.

Références

[1]   La Banquiz, « Programme de formation ». http://labanquiz.com/le-programme/ . Consulté le 28 mars 2016.

[2]   N. Colin et H. Verdier, L’âge de la multitude – Entreprendre et gouverner après la révolution numérique, Armand Colin, Paris, 2è éd., mai 2015, 304 pages, ISBN 9782200601447.

[3]   F. Élie,  Économie du logiciel libre, Collection  Accès libre, Eyrolles, Paris, février 2009, 186 pages, EAN 9782212124637.

[4]   F. Pellegrini et S. Canevet, Droit des logiciels, Puf, Paris, novembre 2013, 616 pages, ISBN 9782130626152.

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François Pellegrini

À propos de François Pellegrini

François Pellegrini est informaticien, professeur des universités et vice-président délégué au numérique à l’université de Bordeaux. Coauteur de l'ouvrage "Droit des logiciels - logiciels privatifs et logiciels libres", il est commissaire à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et président du pôle de compétences Aquinetic.

Jean-Christophe Ellineau

À propos de Jean-Christophe Ellineau

Jean-Christophe Élineau est informaticien et élu en charge du numérique dans une commune aujourd'hui reconnue pour sa démarche Open Data. Il dirige le pôle de compétences Aquitenic.

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